VIDÉOS COURTS MÉTRAGES

« Les déclarations les plus belles ne figurent pas dans les manuels » chantait Bénabar. Chaque année, la Saint-Valentin nous pousse inévitablement à prouver à sa deuxième moitié combien on l’aime en lui concoctant une petite surprise, preuve d’une inestimable attention envers elle.

Dîner aux chandelles dans un restaurant de luxe ou sous la couette regardant « Coup de foudre à Nothing Hill » pour la 20ème fois, sortie ciné ou entre potes, nuit pilou-pilou ou façon « Fifty Shades », le 14 février est un jour durant lequel le petit Cupidon règne en maître dans nos esprits stimulant neurones et phéromones à la fois. Cependant, j’ai souhaité montrer à travers cette légère ode à l’amour improvisée, combien il est important de s’aimer continuellement, que l’amour ne s’arrête pas à une seule et unique journée. Car chaque petit geste, chaque délicate attention sont essentiels pour perpétuer son attachement l’un à l’autre. Et c’est pour donner un sens à tout cela que je me suis immiscé dans la vie de couple de mes amis qui ont joué le jeu en témoignant de l’affection qu’ils portent à leur tandem car, oui, nous avons tous une façon différente de s’aimer.

Jeune et prometteur réalisateur, Kevin Dendauw signe ici son premier court-métrage en tant que cinéphile confirmé. Cet ouvrage retrace les grandes scènes du tournage de ce thriller haletant, sombre et psychodramatique. Cette réalisation n’a rien à envier aux grands classiques cinématographiques du genre qui ont fait de Lars Von Trier ou Martin Scorcese, de grandes références dans le milieu du 7ème Art, et inspirant ainsi notre addict de la caméra.

Par ailleurs, cette dernière nous entraîne à coup de flashback angoissants interdits aux moins de 16 ans dans l’univers «enragé» d’un homme exempt de tous principes et de valeur morale. De nature impulsive, le jeune prodige nous montre à travers (sa) Rage, la solide défaillance psychologique de la nature humaine face aux turbulences fortuites de l’amour.

KDvisuel vous invite donc à découvrir ici sa première production et à vous poser cette simple question : «Et vous, connaissez-vous votre limite ?»